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Histoire de la Tunisie

Peuplée primitivement de nomades berbères, La Tunisie connut très tôt des apports ethniques différents.
Objet de convoitise, elle fut maintes fois colonisée et subit la domination et les influences de diverses civilisations ; romaine, arabe, turque et française entre autres. Le 20 Mars 1956, enfin, elle accédait à l’indépendance.ES PHENICIENS JLES PHENICIENS XIIe- a
LES PHENICIENS  XIIE-VIE SIECLE 814 avant JESUS-CHRIST

A l’arrivée des Phéniciens, l’Afrique du Nord était peuplée d’une ethnie de pasteurs nomades, les libyens ou Numides. Leur artisanat produisait une céramique grossière, des outils de bois et de cuir. Leur langue est sûrement à l’origine des dialectes berbères en usage aujourd’hui.
Au début du IIe millénaire, la Tunisie fait son entrée dans l’histoire, avec l’arrivée des Phéniciens, peuple natif de Tyr et de Sidon (Asie Mineure)- les plus grands navigateurs et marchands de leur époque qui avaient développé un véritable empire commerciale. Les Phéniciens inventèrent l’écriture alphabétique, les premiers livres, le verre, la pourpre, introduisirent la culture de la vigne et de l’olivier et essaimèrent des comptoirs autour de la Méditerranée et notamment en Tunisie.
Utique, fondée en 1101 av. JC, fut le premier comptoir phénicien établi en Tunisie et en Afrique.
LES CARTAGINOIS IXé-IIe siècle avant  JESUS- CHRIST

Cependant la phrase de colonisation proprement dite n’allait commencer que plus tard, lors de la fondation de Carthage en 814,qui a pour origine la légende des malheurs d’Elissa, princesse phénicienne surnommée Didon (la vagabonde), qui après s’être enfuie de Tyr, craignant pour sa vie, débarqua en Tunisie avec des notables phéniciens et chypriotes. Carthage deviendra autonome de Tyr et atteindra son apogée au siècle av. J .C Elle bâtira un empire en Méditerranée occidentale (Afrique du Nord, Sicile, Sardaigne, Baléares, la moitié Sud de l’Espagne), et luttera quatre siècle durant pour conserver l’hégémonie sur ses colonies. L’âge d’or de Carthage fut marqué par des personnages célèbres tels que Amilcar Barca, conquérant de l’Espagne, de son fils Hannibal, Cheap Ugg Boots on Sale in Ugg Boots UK Store. vainqueur des Romains en Italie, et d’Hasdrubal son lieutenant.
Elle se heurtera tout d’abord aux Grecs, puis à l’impérialisme romain naissant à qui il faudra plus d’un siècle (264 – 146 av. J.C) et trois guerres pour parvenir à vaincre les seuls véritables adversaires de son histoire. En 146 av. J.C., Scipion fit raser Carthage qui ne sera reconstruite qu’un siècle plus tard.
LES ROMAINS IIe siècle avant JESUS-CHRIS

Ce qui resta du territoire de Carthage fut transformé par Rome en Provincia  Africa. Avec le temps on assista à une véritable politique de romanisation. Sous l’empire, le pays se couvre de villes dont plusieurs colonies romaines ; il devient « grenier à blé » de Rome et se dote de routes, d’ouvrages d’art et de villes raffinées. Auguste reconstruisit Carthage(en 40 av. J.C) et la fit plus vaste, plus belle et plus opulente. Capitale de l’Afrique Romaine, elle devint vers le Christianisée très tôt, la Tunisie donnera des saints (Cyprien, Augustin) et des saintes (Félicité, Perpétue) à la nouvelle religion.
La fin de l’empire sera marquée par des révoltes sociales et des hérésies. Affaiblie par ces troubles intérieurs que ne parvient pas à calmer la paix de l’Eglise avec le pouvoir romain, et minée par les attaques que font subir à ses légions les Berbères du Sud, l’Afrique sera incapable d’opposer une solide résidence aux Vandales.
LES VANDALES Ve siècles-début du VIe siècle

Les Vandales arrivèrent d’Espagne aux alentours de 420-428.Leur roi Genséric bâtit un empire éphémère comprenant la Tunisie, la Sicile, la Sardaigne, la Corse et les Baléares. Lui et ses successeurs s’installèrent à Carthage.
LES BYSANTINS VIe siècle-début VIIe siècle

L’Occident envahi, seule subsiste la partie orientale du monde romain (l’Empire Byzantin). L’empeur de Constantinople-Justiniendont le souci est alors de reconquérir les territoires perdus, parvient à détruire l’Etat Vandale déjà en plein décadence. Pendant un siècle, les Byzantins résistent aux attaques berbères et leur domination s’accompagne d’un brillant réveil de civilisation (renaissance artistique et économique). Mais bientôt, les expéditions arabes viendront à bout et de l’armée byzantine (chute de Sbeïtla en 647, de Carthage en 698), et de la résistance berbère en 702.
L’ORIENTALISME DE LA TUNISIE VIIe s-XVe s

Ce fût en 670 que 150 000 arabes musulmans envahirent le pays et y fondèrent une ville-Kairouan. Base stratégique pour la conquête de l’Ouest, celle-ci devint très vite capitale arabe et centre religieux.
LA TUNISIE TURQUE

L a Tunisie devint ensuite l’enjeu convoité des ambitions rivales des Turcs et Espagnols, et se transforma en un champ de bataille avec surtout des combats navals.
En 1534, les Turcs prennent l’avantage et s’emparent de Bizerte, Tunis et Kairouan au nom du sultan de Constantinople. En 1535, Charles Quint repèrent Tunis. Mais en 1574, les Espagne sont vaincues par les Turcs et la Tunisie devint pour plus de trois siècles une province de l’Empire Ottoman, un pachalik du Sultan.
Les Turcs de Constantinople imposèrent leur habituel système de contrôle provincial. Les deys, issus de l’Administration, puis les beys, commandants des troupes et préposés à la levée des impôts, agirent en véritables souverains. Quand les beys eurent évincés les deys, les charges devinrent héréditaires et en 1612, l’un deux fut nommé « pacha ».
LA TUNISIE DES BEYS

Ils furent le plus souvent de vaillants défenseurs de la religion des champions du progrès matériels, de redoutables commerçants encourageant le pillage lucratif des navires chrétiens. Ils firent édifier les plus somptueux palais, souks et mosquées du pays. Mais ils devraient contrôler et freiner l’extension des familles causée par leurs successeurs qui entretenaient de vastes harems. Ils parvinrent, malgré de nombreux problèmes, à maintenir leur pouvoir beylical, mais au prix d’une graduelle aliénation de l’économie du pays.
 Ces erreurs, au cours du e siècle, affaiblirent leur pouvoir et précipitèrent leur chute.
LE PROTECTORAT Français

En 1830, les Français s’installèrent en Algérie et multiplièrent les rapports de bon voisinage avec la Tunisie. La France devint rapidement le principal créateur de la Tunisie, et fut ainsi peu à peu associée au contrôle puis au fonctionnement des services administratifs.
Des razzias étaient organisées par une tribu Tunisienne en Algérie. Ceci obligea la France à faire signer en 1881 le traité du bardo à la Tunisie qui autorisait la France à occuper militairement la Tunisie « en vue du rétablissement de l’ordre et de la sécurité de la frontière et du littoral ».
La présence Française réalise un développement spectaculaire de l’équipement du pays. Bien que cet équipement ait d’abord servi la puissance coloniale, le réseau routier, les installations portuaires de Bizerte, Tunis et Sfax, les plantations d’oliviers dans le Sahel, la culture des vignes du Thibar, le chemin de fer et la création de nombreuses industries ouvrirent le pays au monde moderne. Revers de cette situation : les salaires demeurèrent dérisoires, le chômage gagna la population Tunisienne, de nombreux fermiers musulmans furent dépossédés de leurs terres. Le mécontentement populaire allait croissant et s’organisa en un mouvement nationale en 1920 qui trouva sa force réelle en 1934, l’orsqu’ un jeune avocat- Habib Bourguiba-provoquera une scission dans le parti et avec des militants de la nouvelle génération créera le Néo-Destour aux idées plus avancées et plus libérales. Un de ses premiers travaux fut de former des cadres en vue de l’indépendance qu’il ne cessera de proclamer. Il fût aidé dans cette tâche par le syndicat Tunisien l’U.G .T.T (Union Générale des Travailleurs Tunisiens).
Durant la seconde Guerre Mondiale, la Tunisie subit des affrontements entre les Alliés et les Allemands et Italiens (de novembre 1942 à mai 1943). Les Tunisiens restèrent à la France et nombre d’eux s’engagèrent dans les armées alliées. Au lendemain de la guerre, Bourguiba doit chercher asile d’abord en Egypte et les dix années suivantes, il les passa tantôt à demander aide et soutien pour la cause Tunisienne, tantôt en prison.
En juillet 1954, Pierre Mendès France reconnut aux Tunisiens le droit à l’autonomie interne.
En juillet 1955, Bourguiba est autorisé à revenir en Tunisie et le 20 Mars 1956 la Tunisie obtint son indépendance.
Le 25 juillet 1957 fut proclamée la nouvelle République avec à sa tête le président Habib Bourguiba (les troupes Françaises ne quitteront cependant le sol Tunisien qu’en octobre 1963).
L’ERE BOURGUISME 1957-1987

La 1er juin 1959, une nouvelle constitution est solennellement promulguée et se proclame démocratique, républicaine et égalitaire. Le nouvel Etat Tunisien devient peu à peu l’Etat partie, offrant un encadrement autoritaire jusqu’en 1969.
Malgré les difficultés politiques que rencontrera par la suite BOURGUIBA, il se fera élire plusieurs fois (3 mandats), et en 1975, il obtint la présidence de la république à vie décision parlementaire. Cependant, si les structures de l’Etat deviennent fragiles, le pays bouge, se développe, se modernise, la croissance s’accélère, le système scolaire se renforce et par conséquent le niveau de qualification de la population augmente. Une mutation économique et sociale qui concourt à la démocratisation des institutions marquée notamment par l’entrée du multipartisme dans la vie politique. Parallèlement à cette libération des institutions, s’ouvre par la Tunisie et son Président une période tumultueuse qui compromettra le devenir de celle-là et entraîne la chute de celui-ci, notamment en raison d’une santé du « Combattant Suprême ».
Et le 7 Novembre 1987, Bourguiba est destitué de son poste de président de la république et il est remplacé par son premier ministre, le général Zin El ABIDin Ben Ali. Bourguiba reste pour la Tunisie le héros de l’indépendance et les femmes n’ont pas oublié qu’elles lui doivent leur émancipation.
LA PERIODE CONTEMPORAINE

Période  très difficile pour le pays qui a abouti à un évenement historique de dimension internationale la révolution du jasmin qui a conduit au printemps arabe.
La Tunisie devient un pays de démocratie moderne de justice et d’égalité au sein de la communauté internationale.
Ses richesses historiques, culturelles et intellectuelles  immenses et reconnues feront d’elle un pays d’avenir, de paix et de progrès ouvert sur le monde, respectueux de toutes les conventions internationales et un véritable carrefour des peuples et de civilisations, comme toujours,  pour vous inviter à le visiter, le découvrir, le connaître et vous y investir. 

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